Projets avortés

L’écoquartier

Ci-dessous des projets bien avancés dans la réflexion et dans les études de faisabilité avec tous les acteurs concernés des secteurs économiques, politiques, environnementaux, de la formation, avec les architectes et bien d’autres.

Par suite de restrictions budgétaires tant au niveau de la Ville que de la Région Wallonne, ces projets n’ont pu aboutir. La proximité du CETB ( décharge de Monceau) et de ses éternels projets d’extension ont également contribué à la perte de soutiens financiers publics et privés (lieu devenus inappropriés, perte d’image de marque,…) Ces conditions ainsi que la nouvelle vision de l’administration de Charleroi en matière de lieux dédiés aux zones d’habitat ont eu raison du projet d’éco-quartier et autres projets citoyens !

Afin de ne pas laisser les bâtiments rénovés à l’abandon, le comité de quartier et la Ville ont été contraints de revoir leur copie. Il a ainsi fallu attendre 4 ans après la fin des travaux et un énorme soutien de la part du Bourgmestre, Paul Magnette, pour voir se mettre en place de nouvelles affectations pour la « salle des pendus » et « l´ ancienne remise à locomotive » ainsi que sur· » l’ ancienne plaine TLC » (Triage Lavoir Central) des charbons.

Sous l’onglet « Imaginé et réalisé » vous avez pu découvrir les tenants et aboutissants des projets mis en oeuvre !

L’écoquartier…constituait l’épicentre du redéploiement au Martinet. Il y réunissait les trois piliers du développement durable :

  • l’environnemental avec la qualité du biotope,
  • l’économique car il permettait de réduire les dépenses énergétiques,
  • le social puisqu’il ouvrait des niches d’emploi et était le fruit d’une mobilisation citoyenne.

On y aurait construit une soixantaine de logements à Haute Qualité Environnementale (HQE). Autant d’invitations à construire selon des critères d’économie thermique et acoustique afin d’assurer un réel confort de vie aux futurs habitants. Les logements auraient été modulables selon la taille des ménages et les aménagements intérieurs souhaités


Un Centre de recherche sur le développement durable

Il aurait été un centre de compétences qui aurait accueilli des partenaires comme les universités et autres clusters qui auraient travaillé dans des disciplines appelées à prendre de l’importance.

Ce projet de réhabilitation présentait de nombreux atouts : en terme d’emploi et de formation, mais aussi d’image pour Charleroi qui se serait ainsi placé à la pointe de l’architecture et de l’urbanisme durable.

La biodiversité et l’empreinte historique étaient respectées et intégrées. Un volet paysager et culturel était même prévu puisqu’une partie de la plaine aurait été réservée à l’art éphémère, au Land Art.


Un Centre de formation aux métiers de l’environnement

Parmi les « nouveaux » métiers, beaucoup étaient en rapport avec la nature et l’environnement : écoconseiller, guide nature, spécialisations dans l’architecture ou la chimie, etc. Créé avec divers opérateurs de formation, le centre aurait pu participer à la réalisation de l’Écoquartier et à l’entretien du site, à la formation aux technologies du voltaïque, de l’éolien, du chauffage solaire, des pompes à chaleur, de la géothermie, à l’isolation…
De véritables chantiers d’apprentissage grandeur nature !


Espace accueil et logement contigu à la ferme pédagogique

À deux pas du site, la Ferme du Martinet développait déjà avec succès des activités pédagogiques. Le partenariat ferme-gîte aurait permis d’étendre celles-ci. (création d’activités classes vertes, nature, accueil vacances et autres…)


Le Centre d’interprétation de la nature

Lieu d’accueil pour les classes vertes mais aussi pour tout public, il aurait été aussi une base pour les guides nature et lieu d’expositions didactiques permanentes ou thématiques. Des espaces auraient été réservés pour des activités pédagogiques et autres.


Les plans et esquisses de ces 5 projets constituaient un canevas.

Images: ArchiUMons

Les étudiants de l’Université de Mons avaient déterminé l’occupation de sol, les volumes et une trame architecturale.

C’était sur cette base que la Région soutenait le projet. Il appartenait aux auteurs de projets désignés de les préciser mais dans le respect des grandes lignes.

Sur le plan participatif, un concept nouveau aurait pu être créé en terme de « Partenariat Public/Privé et Citoyen » (PPPC) constituant un juste milieu entre les ambitions de Charleroi et les aspirations des riverains.

UNE PREMIERE, encore, dans laquelle le Martinet voulait croire !