Sur cette plaine de +/- 20 hectares, à gauche des terrils sur la photo, s’érigeait un immense bâtiment dans lequel on lavait, triait le charbon en fonction de ses qualités et de son calibre.
Afin d’améliorer la productivité, le poussier et les fines de charbon étaient broyées puis agglomérées pour faire des «boulets ».
Après être pesés, les différents produits étaient expédiés par chemin de fer, par péniche via le canal et par camions.
Les résidus, 50% de la matière brute, étaient envoyés par wagonnets aériens sur les terrils.
De cette activité ne subsiste aujourd’hui que les bâtiments des ingénieurs, le laboratoire, l’atelier et le garage à locomotives, le hangar d’ensachage.
Reprenant ses droits, la nature offre maintenant sur cet espace un inépuisable réservoir de fleurs sauvages prêt à alimenter les insectes butineurs. On y répertorie les épilobes, le matricaire, le millepertuis commun, l’onagre, le pâturin, la renouée des oiseaux, l’érigeron, le séneçon,…
Après une réhabilitation concertée, une partie de l’aire jadis occupées par les bâtiments industriels accueillerait des espaces réservés au maraîchage et à la culture du miscanthus destiné à la biomasse.